Le terme motocross désigne simultanément un sport mécanique et un type de moto servant à pratiquer certains sports mécaniques ou à effectuer des longues distances pour des loisirs.
En tant que sport, le motocross se fait en utilisant sur une moto de cross retravaillée pour résister aux différents chocs qu’il est impossible d’éviter sur les pistes sur lesquelles se déroulent les compétitions.
Trois niveaux de compétition et trois catégories
La Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM) est l’instance mondiale coordonnant les activités de motocross. Au moins trois niveaux de compétitions existent. Elles sont de niveau local, régional et international.
Les trois catégories de motocross sont :
- MX1 : y participent des motos disposant de moteurs à 4 temps d’une cylindrée de 450 centimètres cubes. Des engins ayant des moteurs de 2 temps et une cylindrée de 250 centimètres cubes peuvent aussi y participer.
- MX2 : destinée aux motos équipées de moteurs 4 temps et 250 centimètres cubes. Les engins à deux roues dotés de moteurs 2 temps et 125 centimètres cubes sont aussi admis.
- MX3 : avant sa suppression en 2014, cette catégorie permettait aux motos dotées d’un moteur 2 temps et ayant plus de 250 centimètres cubes et aux engins de 4 temps et plus de 450 centimètres cubes de compétir.
Tracé des circuits
Le motocross ce sont des obstacles et plusieurs façons de les franchir. Parfois il faut exécuter un saut simple. D’autres fois, ce sera un double ou triple saut. Il arrive que les athlètes s’élancent d’un lieu plat pour atterrir sur un autre lieu aplani. Dans ce cas, le saut est appelé “table”. Autre type de saut : les “camel jump” et les “whoops”. Les premiers désignent des sauts exécutés à partir d’une bosse pour atterrir sur une autre. Les seconds renvoient à plusieurs petits sauts exécutés sur plusieurs petites bosses. Ces dernières sont souvent présentes sur les circuits de supercross.
Petite histoire de la moto
La moto fut d’abord un outil encombrant. Il a été propulsé d’abord par un moteur à vapeur, puis les hydrocarbures ont progressivement pris le relais. Les motos furent des cadres de vélos en bois dotés de moteurs. L’amélioration des moteurs a pris plus de cent ans avant d’aboutir des inventions révolutionnaires tels que les systèmes d’injection. La plupart des motocyclistes actuels auraient bien du mal à imaginer une moto sans freins à disques parfois ventilés, sans boite de vitesse, sans amortisseurs à l’avant et à l’arrière.
Les tenues des motards
Elles ont autant évolué que les matériaux constituant les engins. Initialement, on faisait de la moto en tenue de ville. Avec l’augmentation de la puissance de ces deux roues, les inquiétudes relatives à la sécurité sont devenues de plus en plus vives. Avec les sports mécaniques se sont développés des tenues associant des propriétés a priori opposées que sont : la légèreté et la solidité.
Pratiquer les sports mécaniques en Belgique
Cette activité est populaire et encadrée en Belgique. Il faut d’une part avoir une licence, d’autre part disposer d’une assurance. L’exigence de licence est valable également pour tous les officiels et les membres des équipes accompagnant les compétiteurs. Toutes les demandes de licence peuvent se faire sur internet grâce à une application dédiée. Une fois que le requérant introduit se demande, fournit les pièces telles qu’un certificat médical, l’étape suivante est la validation par le club auquel le sportif est rattaché. Les frais sont payables en ligne pour un meilleur suivi comptable.